[Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
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[Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Epoque Sam 30 Oct - 14:46
Allez, ça me démangeait depuis un moment mais j'ai envie de vous mettre quelques poèmes ici et j'invite les Ecrivains en herbe (ou confirmé 
) à publier leurs oeuvres poétiques.
) à publier leurs oeuvres poétiques.Dernière édition par Epoque le Ven 7 Jan - 15:57, édité 1 fois
Epoque- Admin
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Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Epoque Sam 30 Oct - 14:47
La sirène.
Une autre épave va s'enchainer sur un rocher rouillé,
L'humide essence avait ses yeux et son aspect souillé,
Pas plus échoué qu'algue peut l'être un matin de grisaille,
S'époumonant de ses seins nus aux louanges de ferraille.
Amère et boire sa mélopée quand deux doigts sur ses lèvres,
Elle feint l'amour et s'en va choir avec un regard mièvre,
Relevant l'épaule dont la peau blême ferrait pâlir vos soirs,
C'est sur la tôle d'un autre thème, qu'elle joue de sa nageoire.
S'abiment en mer vos malicieux, habillés de marée,
Et quel courage ,odieux pécheurs, quand le poisson ferré,
D'aller ainsi suivre ces chants, au lieu d'un pieu silence,
Ne point garder la raison même, laisser glisser la chance.
Vous ravissiez à cette rêveuse son rire d'égérie,
Et pour un souffle si second, vous y perdiez la vie,
A vous marrer, en preux marins, croyant ouïr une reine,
Vous finissiez dans l'estomac d'une auguste Sirène.
Une autre épave va s'enchainer sur un rocher rouillé,
L'humide essence avait ses yeux et son aspect souillé,
Pas plus échoué qu'algue peut l'être un matin de grisaille,
S'époumonant de ses seins nus aux louanges de ferraille.
Amère et boire sa mélopée quand deux doigts sur ses lèvres,
Elle feint l'amour et s'en va choir avec un regard mièvre,
Relevant l'épaule dont la peau blême ferrait pâlir vos soirs,
C'est sur la tôle d'un autre thème, qu'elle joue de sa nageoire.
S'abiment en mer vos malicieux, habillés de marée,
Et quel courage ,odieux pécheurs, quand le poisson ferré,
D'aller ainsi suivre ces chants, au lieu d'un pieu silence,
Ne point garder la raison même, laisser glisser la chance.
Vous ravissiez à cette rêveuse son rire d'égérie,
Et pour un souffle si second, vous y perdiez la vie,
A vous marrer, en preux marins, croyant ouïr une reine,
Vous finissiez dans l'estomac d'une auguste Sirène.
Epoque- Admin
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Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Epoque Jeu 4 Nov - 14:43
Aller hop, le dernier en date.
Terre Promise
Au diable ces misères que l'on entendait choir,
Sur l'hideuse atmosphère des tours parisiennes,
Détourner le regard, ou bien qu'à cela n'tienne,
Envisager l'exil, sur l'oreiller d'un soir.
Elle est parti la Reine et n'en reviendra plus,
A terre miné de haine où commencer une vie,
L'effluve de ses promesses, le fruit de ses envie,
Les rocailleux échos des livres qu'elle à lu.
Qu'importe qu'on en dise du mal ou des louanges,
Elle y deviendrait belle, y ferrait figure d'ange,
La reine au sanctuaire va trouver en son seuil,
Une lettre personnelle pour une terre d'accueil.
Et le poète sait bien que le monde est jaloux,
Mais ce pays, sa lune, est son appel du loup,
Elle ne serait pas joueuse mais du moins misera-t-elle,
Sur l'éternité pieuse des Terres d'Israël.
Terre Promise
Au diable ces misères que l'on entendait choir,
Sur l'hideuse atmosphère des tours parisiennes,
Détourner le regard, ou bien qu'à cela n'tienne,
Envisager l'exil, sur l'oreiller d'un soir.
Elle est parti la Reine et n'en reviendra plus,
A terre miné de haine où commencer une vie,
L'effluve de ses promesses, le fruit de ses envie,
Les rocailleux échos des livres qu'elle à lu.
Qu'importe qu'on en dise du mal ou des louanges,
Elle y deviendrait belle, y ferrait figure d'ange,
La reine au sanctuaire va trouver en son seuil,
Une lettre personnelle pour une terre d'accueil.
Et le poète sait bien que le monde est jaloux,
Mais ce pays, sa lune, est son appel du loup,
Elle ne serait pas joueuse mais du moins misera-t-elle,
Sur l'éternité pieuse des Terres d'Israël.
Epoque- Admin
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Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Epoque Mer 5 Jan - 14:09
Ecris à l'instant.
Les justes mots.
A trop user de nos rêveries,
Nous en fixons l'aube en habile,
De ces soleils indélébiles,
Et de ces quelques flatteries,
Il fallait mesurer le poids,
Ou bien peser la hauteur,
De ces mots sur plusieurs heures.
Il nous fallait faire un choix.
Ne pas glisser dans nos aisances,
Et ne pas craindre d'y frémir,
Parler toujours mais sans gémir,
Conserver une certaine présence,
Des lettres orales et pour nos pairs,
Quelque classieux épistolaire,
Couler à l'encre de nos chines,
Horizoner nos atmosphères.
Nous choisirons les justes mots,
Pour glorifier vos pieuses valeurs,
Pour nos amis et pour les leurs,
Quand ce n'sont plus juste des maux.
Les justes mots.
A trop user de nos rêveries,
Nous en fixons l'aube en habile,
De ces soleils indélébiles,
Et de ces quelques flatteries,
Il fallait mesurer le poids,
Ou bien peser la hauteur,
De ces mots sur plusieurs heures.
Il nous fallait faire un choix.
Ne pas glisser dans nos aisances,
Et ne pas craindre d'y frémir,
Parler toujours mais sans gémir,
Conserver une certaine présence,
Des lettres orales et pour nos pairs,
Quelque classieux épistolaire,
Couler à l'encre de nos chines,
Horizoner nos atmosphères.
Nous choisirons les justes mots,
Pour glorifier vos pieuses valeurs,
Pour nos amis et pour les leurs,
Quand ce n'sont plus juste des maux.
Epoque- Admin
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Localisation : Paris -
Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Janet Vice Ven 7 Jan - 13:26
De justes mots pour calmer d'injustes maux. Aah, les mots, les mots, les jeux de maux... 
PS : Hey, mais c'est MA typo !
PPS : "Les feuilles noircies".
PS : Hey, mais c'est MA typo !
PPS : "Les feuilles noircies".
Janet Vice- Admin
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Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Janet Vice Mar 19 Avr - 23:56
Je passe par-là et déplore l'absence de contenu dans cette Cave qui prend la poussière. Alors je poste ce petit ceci, ça parle du temps et je crois qu'Epoque l'aime bien.
L'Apparition
J'entre dans un vortex nuageux
Aspirée par une force énigmatique
Baignée d'une lumière Christique
Nue au carrefour, je chois des cieux.
Haletante et dépourvue de que sais-je
Je m'accroupis pour me soustraire
Puis quelques feuilles s'éteignent sur terre
Je m'en vêtis les seins, le siège.
Des hommes qui ne semblent pas me voir
Des chevaux et des calèches
Partout mon regard cherche la brèche
Pour m'échapper du purgatoire.
Enfin le renfoncement d'une porte
Me permets de voir sans être vue,
Alors je comprends que cette rue
Je la connais, en quelques sortes.
J'y ai vécu, logé, grandi
Dans une version dénaturée
Ici les kiosques et les pavés,
Chez-moi Ronald, les graffitis.
J'ai remonté le temps, mais ne me ramenez pas
Je reste ici pour m'échapper et parce que
C'est joli, authentique, propre et vieux,
Je troque aux moteurs les sabots pour trépas.
![[Poèmes de Vous] Les feuilles noircies. 189799_10150114982907108_688852107_6993322_5026960_n](https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/189799_10150114982907108_688852107_6993322_5026960_n.jpg)
L'Apparition
J'entre dans un vortex nuageux
Aspirée par une force énigmatique
Baignée d'une lumière Christique
Nue au carrefour, je chois des cieux.
Haletante et dépourvue de que sais-je
Je m'accroupis pour me soustraire
Puis quelques feuilles s'éteignent sur terre
Je m'en vêtis les seins, le siège.
Des hommes qui ne semblent pas me voir
Des chevaux et des calèches
Partout mon regard cherche la brèche
Pour m'échapper du purgatoire.
Enfin le renfoncement d'une porte
Me permets de voir sans être vue,
Alors je comprends que cette rue
Je la connais, en quelques sortes.
J'y ai vécu, logé, grandi
Dans une version dénaturée
Ici les kiosques et les pavés,
Chez-moi Ronald, les graffitis.
J'ai remonté le temps, mais ne me ramenez pas
Je reste ici pour m'échapper et parce que
C'est joli, authentique, propre et vieux,
Je troque aux moteurs les sabots pour trépas.
Janet Vice- Admin
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Localisation : Transylvania -
Re: [Poèmes de Vous] Les feuilles noircies.
Janet Vice Dim 17 Juil - 19:12
Artifi-ciel Eté
Tonnent les artifices
Au loin dans l'horizon
Quand après le sévisse
Rester dans sa maison.
Mi-homme, mi-blessure
Se couper du monde
Au ciel, une fêlure,
C'est le Mal qui gronde.
Puis deux jours plus tard
Paris déserté
Se perd le regard
Dans l'amer été.
Dans la mer, l'été,
Souvenirs funestes
Où se noie Léthé
Pour le temps qu'il reste.
![[Poèmes de Vous] Les feuilles noircies. LetheKennington](https://2img.net/h/www.mlahanas.de/Greeks/Mythology/Images3/LetheKennington.jpg)
The Waters of Lethe, Thomas Benjamin Kennington
Tonnent les artifices
Au loin dans l'horizon
Quand après le sévisse
Rester dans sa maison.
Mi-homme, mi-blessure
Se couper du monde
Au ciel, une fêlure,
C'est le Mal qui gronde.
Puis deux jours plus tard
Paris déserté
Se perd le regard
Dans l'amer été.
Dans la mer, l'été,
Souvenirs funestes
Où se noie Léthé
Pour le temps qu'il reste.
The Waters of Lethe, Thomas Benjamin Kennington
Janet Vice- Admin
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